Le Flamenco possède un attrait universel qui dépasse largement les frontières de son Andalousie natale. La musique flamenco dont découle la danse et le chant tient ses origines de musiques grecques, romaines, indiennes, juives et maures. Elle a ensuite évolué avec l’installation de ces deux dernières populations en Espagne. Il est devenue le moyen d’expression des peuples opprimés.
Ecouter le chant c'est écouter la douleur des persécutions ou la passion enflammée des couples  amoureux. Modelé par l’expérience de la joie et de la souffrance, il exprime les plus profondes émotions humaines avec une rare intensité.

Il est incontestablement le reflet de la richesse culturelle due aux mélanges de civilisations dont  l’Espagne  a  fait  l’objet  pendant  plusieurs  siècles.  Si  dans un premier temps c’est la musique et les chants qui se sont développés, la danse a elle été reconnue vers le XIXème siècle.


La danse Flamenco permet d’explorer les capacités expressives de son corps, de les développer, pour mieux ressentir cet élan vital que nous possédons tous mais auquel nous n’avons pas toujours accès. Les sentiments qu’il exprime sont véhiculés par des styles sophistiqués qui, cependant, laissent place à l’improvisation.

Un mélange de chorégraphie et d’improvisation pour laisser libre court, à son interprète, de faire passer ses émotions et sentiments au public. Malgré cette souplesse d’interprétation, un spectacle flamenco suit toujours les mêmes étapes, en respect des traditions. Une forme artistique structurée qui utilise traditionnellement le chant (el cante), la danse (el baile) et la guitare (el toque). 


             Le danseur flamenco est à la fois danseur et musicien